« J’ai voulu cocréer, avec les navigatrices et les plaisancières, des vêtements qui soient vraiment en adéquation avec les besoins des femmes qui naviguent, explique la jeune entrepreneure de 34 ans. J’ai donc publié un petit questionnaire sur certains groupes de réseaux sociaux bien ciblés et j’ai reçu plus de 200 réponses en moins de quinze jours ! » La plupart des commentaires et témoignages dénoncent des problèmes de coupe, de gabarit et, surtout, de praticité. Une braguette trop étroite pour laisser passer un pisse-debout, des bretelles « tout ou rien », l’absence de zips aux bons endroits… Certaines navigatrices, surtout les sportives, disent même éviter de manger et de boire durant leurs courses pour ne pas avoir à se déshabiller… Le cahier des charges devenait alors extrêmement clair pour Solène Saclier.
Ayant toujours passé ses vacances au bord de l’eau, dans cet univers breton, elle en est mordue et souhaite secrètement s’y installer à demeure, quand l’heure sera venue. Elle coupe très vite le cordon familial pour diriger sa propre barque. Elle part à Lyon puis Quimper pour une première licence, puis fait un détour par Rennes pour son master en art contemporain. Parallèlement, elle assure son indépendance financière en travailla…