L’ambiance est studieuse dans l’open space de la néo-assurance, situé dans le nouveau quartier Viasilva. 80 % des 140 salariés travaillent à Cesson-Sévigné. Le service clients, les développeurs, les fonctions support également. « Notre fierté : devenir un acteur du territoire qui a de l’impact et construit de la valeur en Bretagne. Depuis le début, nous avons foi en la Bretagne, en son réseau et son tissu technologique. » Pour « recruter breton », Leocare a même noué des partenariats : avec sa voisine, l’école 301, mais ausi Zenika academy qui forment les futurs collaborateurs de l’assureur, dans un parcours de formation sur-mesure. Une manière de contrer la pénurie de recrutement dans les milieux assurantiel et tech.
Le reste de l’effectif se trouve à Paris. « Il est plus facile de trouver des compétences en marketing B to C à Paris qu’ici », éclaire Christophe Dandois.
« Notre fierté : devenir un acteur du territoire qui a de l’impact et construit de la valeur en Bretagne. »
Un modèle en croissance
Pour Leocare, les résultats sont là : 100% de croissance entre 2021 et 2022. 44,2 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022 : l’objectif en 2021 était de 100 millions d’euros mais une crise économique mondiale est passée par là… Et 160 000 clients. Sans compter les levées de fonds, dont un tour de table record à 133 millions de dollars il y a deux ans.
La répartition de leur portefeuille est similaire à celle du marché français : 75 % de contrats auto, 20 % d’habitation et le reste en contrat smartphone et autres. Les clients proviennent en majorité de l’acquisition directe mais le B to B to C tend à se développer. Leocare a récemment développé un maillage de plus de 200 courtiers partenaires à travers la France. Objectif : 1 000 courtiers d’ici à la fin de l’année. Des développements à l’international sont dans les tuyaux. La néo-assurance travaille sur son implantation en Espagne, « le lancement devrait être effectif fin 2023 – début 2024. » La société espagnole est l’une des plus dig…