«Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu’elles concernent l’avenir», disait l’humoriste et résistant Pierre Dac.
Dans le contexte actuel de crise énergétique et d’inflation élevée, l’exercice est encore plus complexe.
Des réformes et des plans du gouvernement sont toutefois annoncés pour 2023, qui impacteront le pouvoir d’achat, les filières transport, énergie, formation….Tour d’horizon non-exhaustif de ce que l’on sait déjà.
En décembre, l’Insee a publié une note de conjoncture et Goldman Sachs un rapport, dont sont issus ces quelques chiffres pour 2023 :
France
+0,4 % d’acquis de croissance à mi-année 2023, versus +2,5 de croissance annuelle annoncée pour 2022
7% de pic d’inflation en janvier et février 2023, versus 6,2% en 2022 (moyenne annuelle établie en novembre 2022)
5,5% d’inflation prévu en juin.
13% d’inflation alimentaire sur un an en janvier. En cause, le faible niveau de stocks et les sécheresses de l’été 2022.
4,5 % à 5% d’inflation sur les produits manufacturés.
-1,2% de pouvoir d’achat au 1er trimestre 2023, puis de 0,5 % au 2e trimestre. Ce, après un recul de 0,6% sur l’ensemble de l’année 2022.
7,3 % de taux de chômage. Stable par rapport à 2022.
50 000 créations d’emplois au premier semestre 2023, après +186 000 au second semestre 2022.
International
+ 43% des cours des matières premières
90 $ par baril de pétrole mi-2023, versus 80 $ en décembre 2022. Les analystes de Goldman Sachs prédisent eux une valeur avoisinant les 115 $.
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