Pour Jean-Ange Lallican la bienveillance apporte un degré élevé de confiance entre les gens. Une confiance qui rendrait plus heureux et plus performant en entreprise. Mais concrètement comment faire de la bienveillance, qualité humaine propre à chacun, un outil au service du collectif ? Peut-on décréter ou imposer la bienveillance? Pour certains détracteurs, la notion est galvaudée et ne serait qu’un vernis, un simple effet de mode. Ce que réfute Jean-Ange Lallican qui, à travers son mouvement et le colloque OhHappyBreizh, œuvre à donner ses lettres de noblesse à une attitude qui améliorerait la performance des organisations, avec des salariés plus engagés.
La bienveillance, ça se construit, ça s’apprend
De la confiance, du respect et du feed-back
Ainsi pour le spécialiste du management bienveillant, il ne s’agit pas d’intégrer de la mièvrerie dans l’entreprise et encore moins du laxisme mais bien de conduire les individus à se sentir à l’aise et respectés pour travailler efficacement. « Être performant demande une certaine confiance en soi, ce que le monde de l’entreprise peut mettre parfois à rude épreuve. » Et la confiance en soi passe par le regard des autres, les mots que l’on reçoit. « Un manager bienveillant poussera le salarié dans ses domaines d’excellence et identifiera les blocages rencontrés sur certaines missions afin de proposer des solutions concrètes pour y remédier. Il apportera du feedback constructif, avec tact. On a besoin d’avoir des dirigeants et des managers présents qui sont véritablement en support de l’équipe. » Mais la bienveillance se heurte forcement au quotidien, aux émotions de chacun en fonction de ce qu’il vit « C’est pour cela qu’il faut un haut degré de confiance pour échanger. Si un employé est dans une situation personnelle complexe alors la bienveillance sera de lui apporter de la flexibilité, dans un esprit de réciprocité quand …