Une annonce en temps de neige ne pouvait mieux tomber… Cela fait suite à un lobbying de plusieurs mois, engagé par les représentants des professions, FBTP35, UMIH Bretagne, CMA 35, CCI35, auprès de la préfecture d’Ille-et-Vilaine et de Région Bretagne. « Nous avons obtenu une réouverture de ces 26 restaurants, dans des conditions parfaitement encadrées, pour permettre la prise des repas de nos compagnons du BTP – avec respect des règles sanitaires, contrat de prestations de restauration entre entreprises et restaurants. Nous remercions les restaurateurs de leur engagement à nos côtés », indique Philippe Lelièvre, secrétaire général de la FBTP35.
Les 26 restaurants ouverts : La Rencontre à St-Grégoire, La Victoire à Cesson-Sévigné, Le Hoo à Saint-Grégoire, Le Relai d’Alsace à St-Malo, La Cour de Récré à Dinard, L’Espérance à Vitré, Le Relais du Saut-Lorand à Luitré-Dompierre, Le Rustique à Saint- Georges-de-Gréhaigne, La Forge à Laignelet, Le Capri à Fougères, Le QG à Fougères, Le St’O à Saint-Onen-la-Chapelle, Relais des landes à Saint-Sauveur-des-Landes, L’Hermine à Renac, Le Relais des Lices à Miniac-Morvan, Le Relais des onze écluses à Tinténiac, Namoovert à Étrelles, L’Un des sens à Vezin-le-Coquet, Le Relais du Couesnon à Rives-du-Couesnon, Canadian Steack House à Pacé, Le Drugstore à Vergéal, La Bulle à Bruz, Ti Miam à Bruz, Au Merry Land à Châteaugiron, Le Matoury à Combourg, La Pergola à Bruz.
L’UMIH 35 espère que les incertitudes seront rapidement levées sur le maintien des aides aux restaurateurs
Depuis plusieurs semaines, plusieurs UMIH départementales ont finalisé une convention avec leur préfecture, la Fédération Française du Bâtiment (FFB), la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) ou encore la Fédération Nationale des Travaux Publics (FNTP) pour permettre de faire déjeuner les salariés du bâtiment dans les restaurants.
Diverses informations contradictoires ont ensuite circulé sur les conséquences de cet accueil. Le syndicat UMIH 35 s’inquiète du flou concernant la continuité des aides, en effet aucun décret n’est paru validant les annonces : les restaurants qui s’engagent dans cette démarche resteraient éligibles à l’activité partielle prise en charge à 100 %, aux exonérations de charges. Quant au fonds de solidarité, l’État ne considérerait plus ces restaurants comme fermés administrativement. Il leur faudrait donc justifier de la perte de 50 voire 70 % de leur chiffre d’affaires pour bénéficier du régime d’indemnisation. En outre, leur faudra-t-il intégrer dans le chiffre d’affaires leurs ventes à distance, ventes à emporter ou livraison ?