Ces données s’appuient sur le Registre du Commerce et des Sociétés (RCS), et permettent d’éclairer la situation du tissu entrepreneurial français au cours de cette année inédite, dans un contexte d’incertitudes maximales, de « stop-and-go » incessants liés à la Covid-19.
Créations d’entreprises : + 2,1 % par rapport à 2019
Si l’on a vu une forte contraction du nombre de créations d’entreprises lors du premier confinement (- 54,3 % entre le 16 mars et le 30 avril), ensuite, et de manière assez inattendue, la création d’entreprise est parvenue à dépasser ses niveaux déjà élevés de 2019 (+ 17,2 % au troisième trimestre et + 25,5 % au quatrième trimestre). Cette dynamique de fin d’année permet ainsi au nombre d’immatriculations d’aboutir fin décembre à un niveau supérieur à celui de 2019, en progression de 2,1 %, avec 469044 immatriculations au Registre du Commerce et des Sociétés sur l’année 2020 (hors Moselle et Alsace).
La Bretagne ne concentre que 4,2 % de ces immatriculations au RCS.
Défaillances d’entreprises : – 37,5 % par rapport à l’année 2019
Du côté des entreprises en difficulté, la situation fut tout autant paradoxale, mais moins fluctuante que les immatriculations. La vague de défaillances n’a pas eu lieu en 2020, avec- 53,7 % au deuxième trimestre et – 39,5 % au quatrième trimestre. Les ouvertures de procédures ont subi un net recul par rapport à 2019. Sur l’ensemble de l’année, 27 645 ouvertures de procédures ont été enregistrées (hors Moselle et Alsace), soit une chute de 37,5 % par rapport à l’année 2019. Sur l’ensemble de l’année, 237543 radiations ont été enregistrées (hors Moselle et Alsace), soit un fléchissement de 14,1 % par rapport à l’année 2019.