Couverture du journal du 02/12/2024 Le nouveau magazine

La Poison : l’antidote rock-electro sur scène !

Venus présenter leur deuxième album, Décadanse générale, sorti en janvier dernier, les trois artistes du groupe La Poison se sont à nouveau affirmés comme un antidote contre la morosité et le banal, salle de l’Ubu à Rennes. Un spectacle décalé et "toxique", sur des rythmes rock electro chimique. Entretien avec Moon, la chanteuse du groupe.

©Christophe Crénel

Moon, chanteuse du groupe La Poison en concert à l’Ubu ce 22 février 2024, revient sur la création et les actualités du groupe. 

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La poison, qu’est-ce que c’est ?

Un univers décalé, mi-futuriste mi-fantastique, avec beaucoup d’énergie, d’humour et de dérision. On nous définit souvent comme electro punk rétro futuristes. Fugushima est à la guitare, Lars Sonic à la batterie et moi-même.

La Poison, c’est l’antidote du poison, que nous voyons comme l’enfermement, la solitude, le manque d’ouverture, de curiosité, la haine de l’autre… Le vert est une couleur qui porte malheur dans le domaine théâtral, nous l’avons choisi pour faire un pied de pied-de-nez à cette croyance. Dire que nous n’avons pas peur d’être différents.

©DR

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Quels messages vous faites passer à travers vos musiques ?

Il y en a plein. Nous prônons la liberté, l’amour et la différence, des sujets qui nous tiennent à cœur. Nous essayons de passer des messages dans nos textes, notamment politiques, sans donner de leçons surtout. L’idée est de faire oublier la réalité, et faire entrer les personnes dans notre univers.

Quelles sont vos influences ?

Nous en avons de nombreuses. Pour le côté spectaculaire, David Bowie, Ziggy Stardust… tout ce côté folie quoi. Musicalement, LCD Soundsystem, Justice… Mais aussi la folie de B’52’s par exemple. Nous aimons aussi le Rap, l’univers de la science-fiction en général et l’idée est de mixer tous ces goûts.

Quel est votre parcours musical ?

J’ai appris assez jeune, de façon autodidacte. J’ai commencé dans un groupe féminin, assez punk, puis nous sommes devenus un groupe mix nommé le Maximum Kouette. Nous avons ensuite monté un spectacle musical, nommé le maxi Monster Musique Show de 2009 à 2016, qui nous a donné le goût des costumes et cela nous a donné l’idée de la Poison.

©Christophe Crenel

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La Bretagne vous inspire ?

C’est une terre de festivals, un fief pour les concerts. Depuis mes débuts, je faisais les tours des bars pour jouer en live, c’est comme ça que j’ai appris. La Région nous a beaucoup accueillis, c’est aussi idéal pour le rock. Nous sommes déjà passés aux bars en Trans en 2016 et nous aurions aimé y revenir.

À venir ?

Après un premier album en anglais nommé La poison (2018), nous sortons notre nouvel album en français pour que les personnes comprennent mieux nos paroles et s’en imprègne. Et nous planchons déjà sur le prochain !