« L’association a traversé une crise. Mais nous sommes résolus à continuer d’offrir cet événement exceptionnel au territoire », assure Philippe Le Bérigot, lors de la présentation de l’édition 2025 de la Semaine du Golfe. Le président du nouveau conseil de surveillance, maire de l’Île-aux-Moines, annonce officiellement la fin des hostilités. La fête nautique aura bien lieu, comme tous les deux ans, en 2025, lors de la semaine de l’Ascension (26 mai au 1er juin). Plus de 1 200 bateaux sont attendus dans les eaux du golfe du Morbihan.
14 millions d’euros générés par l’événement
La disparition de cet événement aurait été un coup dur pour les 17 communes associées, les 5 000 marins participants et les 3 500 bénévoles. Et un séisme économique pour le territoire : la Semaine du Golfe attire environ 200 000 visiteurs et génère 14 millions d’euros de retombées économiques, dont la moitié déboursée par les seuls résidents du département. On comprend mieux pourquoi les collectivités locales et les partenaires privés ont assuré à la nouvelle équipe que le budget d’1,7 million d’euros serait maintenu.
Accentuer la concertation avec les communes
C’est donc reparti avec une nouvelle équipe de direction et bientôt de nouveaux statuts. « En mars, lors de la révision de nos statuts, nous serons attentifs à mieux associer les communes au conseil de surveillance car nous voulons plus de concertation. Ce n’était pas assez le cas par le passé », explique Philippe Le Bérigot. Un salarié a demandé à être reconduit. L’équipe opérationnelle et les prestataires restent les mêmes.
Thème 2025 : classement Unesco Mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan
Loin de ces tourments, le graphiste attitré de la fête nautique, Gildas Flahaut, a continué à travailler sur le visuel 2025 avec, comme « thème imposé », le classement Unesco des mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan. « Cette édition sera, bien sûr, l’occasion de célébrer le classement Unesco mais elle permettra également de mettre en valeur un patrimoine unique au monde, qui s’étend aujourd’hui à terre, mais aussi sous les eaux, sur lesquelles les flottilles naviguent habituellement, sans même s’en rendre compte », dit Patrick Lévy, en charge de la communication.