Maison Tirot (35) « une forte conscience écologique »
« Une marque de reconnaissance pour nos artisans et notre savoir-faire. » Augustin Hubert, gérant de Maison Tirot (5 employés) donne le ton. Pour le jeune père de famille, l’entreprise Tirot représente toute une bataille.
Le « Saint-Germain » ©DR
« Je fais partie de cette génération qui a une conscience écologique, c’est aussi pour cette raison que j’ai repris la direction. Le fondateur n’en avait pas conscience en la créant mais j’ai toujours gardé cette ligne de conduite ». Car Maison Tirot a fait de l’écologie l’un de ses sujets phares.
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« Tout le bois nécessaire à nos bateaux provient des forêts environnantes. Nous sommes d’ailleurs les derniers fabricants de bateaux en bois en France, voire peut-être en Europe ». Pour l’exposition, le gérant a choisi un de ses bateaux en bois symbolique : le voilier Saint-Germain. « J’ai choisi de représenter la Maison Tirot avec le Saint-Germain, un clin d’œil à l’ancienne rue où était disposé notre atelier ». Pour ce voilier, 22 nœuds différents ont été nécessaires pour assembler les voiles et celles-ci sont fabriquées par l’ESAT les Ateliers du Douet de Saint-Sauveur-des-Landes. De l’artisanat à tous les niveaux.
Plasmor (35) « accessible à tous, débutants, confirmés… »
Basée Bains-sur-Oust (à côté de Redon), Plasmor, entreprise créatrice de kayaks de mer et voiliers transportables (300 000 euros de CA et 6 employés) est, elle aussi, sélectionnée. « Nous travaillons sans relâche pour notre entreprise. Cette exposition nous donnera plus de visibilité et nous permettra d’échanger avec d’autres artisans qui ont la même perspective que nous : le savoir-faire français », indique Marie-Aurore Neveux, responsable administrative et financière de Plasmor.
Marie-Aurore Neveux et Thomas Neveux, gérant de Plasmor ©DR
Pour prouver ce savoir-faire, Plasmor a choisi d’exposer l’objet qu’elle vend le plus en temps normal : « le kayak de mer, nommée K17. Il peut tout aussi bien convenir à des confirmés qu’à des débutants, des personnes porteuses d’un handicap… le tout en solo. Nous avons aussi décidé de le décliner en bleu, blanc, rouge pour le clin d’œil ».
Le « K17 » ©DR
Tahe Outdoors (56) « le fruit de plus de 40 années de savoir-faire »
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« Notre guideline, c’est le Made in France. Nous créons des produits qui sont faits pour durer dans le temps, en termes de praticité mais aussi de coût.
Avec cette exposition, nous voulons partager notre passion (avec le Comet, NDLR) et montrer que l’on veut rendre le sport plus accessible », indique, Swen Rilhac, directeur marketing de Tahe Outdoors.
Avec une expérience de 44 ans dans le domaine des sports de glisse, l’entreprise (44 millions de CA) est « la seule usine en Europe à fabriquer ces produits. Tous les autres sont produits en Asie. »
L’équipe de Tahe Outdoors ©DR
Basée à Vannes, elle exporte 80 % de ses produits vers le monde entier, sur une base de 60 000 produits à l’année, tout cela en majeure partie dans l’usine de Vannes. Toujours avec une ligne écologique.
« L’idée, c’est aussi de fabriquer un surf avec peu de matière, pour qu’il puisse être recyclé. Il est fait en France de A à Z, jusqu’aux machines utilisées pour la production, c’est aussi pour cette raison que l’on a été choisi », termine Swen Rilhac. Un avis que partage Thierry Verneuil, président du groupe : « Cette occasion unique nous permet de mettre en avant notre ancrage territorial. »
* Les trois autres produits bretons présentés à l’Élysée : les lentilles intra-oculaires de Cristalens Industrie (22), les sardines à l’huile de la conserverie Jean-François Furic (29), du matériel agricole Rolland (29)
