Couverture du journal du 03/05/2024 Le nouveau magazine

Aveltec : de l’air pour le tertiaire

Entre les expérimentations et les stratégies de développement, Aveltec a le vent en poupe. La société, basée à Pléchâtel, propose des solutions de refroidissement de l’air pour les entreprises de télécommunication et les data centers. Depuis le mois de septembre, avec la filiale Aveltec Tertiaire, elle s’ouvre à de nouveaux marchés.

De g. à d. Patrice Briand, président ; Amélie Beaudor et Joséphine Guyot, alternantes au service commercial, et David Bourdier, président et fondateur d’Aveltec. ©DR

Aveltec, créée en 2007, travaille auprès d’entreprises de télécommunications telles qu’Orange, SFR ou Bouygues, en France et dans une dizaine de pays, comme le Maroc, la Tunisie ou la Jordanie.
Depuis quatre ans, l’entreprise a aussi commencé à travailler auprès de data centers dans l’optique de les aider à diminuer leur consommation d’énergie. « Nos propositions de refroidissement sans climatisation permettent de faire baisser la facture d’énergie, mais aussi de diminuer les rejets en CO2 », appuie David Bourdier, président et fondateur d’Aveltec. Pour cela, l’entreprise propose notamment des ventilations à système de refroidissement adiabatique indirect. Ce dernier assure une température régulière tout au long de l’année, sans gaz, et régulée entre 22 et 27 °C.

En 2023, le chiffre d’affaires a progressé de 10 %. Le dirigeant prévoit + 15 % en 2024, « s’accompagnant probablement de recrutements au sein du bureau d’études ». Depuis un an, Aveltec accompagne aussi ses clients pour le comptage de l’énergie, afin d’analyser les potentielles pertes et de disposer d’une vue d’ensemble sur la consommation des sites.

Un nouveau cap

C’est une nouvelle étape pour l’entreprise Aveltec. En créant en septembre dernier la filiale Aveltec Tertiaire, le but est de proposer cette expertise et ses services à des entreprises tertiaires, mais aussi à des écoles, des communautés de communes ou encore des maisons de retraite. Après la première phase préparatoire, la prospection commence en ce mois de janvier 2024. « Nous nous concentrons d’abord sur l’Ille-et-Vilaine et la Loire-Atlantique, précise David Bourdier, nous nous donnons un an pour développer la marque sur cette zone. Ensuite, nous souhaiterions nous développer sur toute la Bretagne, sur Nantes, et le sud de la France, comme Marseille, Montpellier ou Toulouse ». Pour porter cette stratégie, l’entreprise a misé sur deux alternantes dédiées.