La discussion ne va pas s’éterniser. Camil Ferdj et Marie Kergosien sont en déplacement à Paris. La semaine prochaine, ils seront à Tokyo pour présenter leurs Bitecones, (de l’anglais to bite : mordre), un petit cône en gaufre agrémenté d’un fond chocolaté. Un nouveau produit qui connaît un succès fulgurant sur le marché du snack sucré. La production a tout juste démarré en avril dernier à Plouay et la société livre déjà partout dans le monde. « Ce produit sec sucré sans la glace suscite la curiosité de beaucoup de gens, explique Camil Ferdj, le fondateur. Le fait de proposer uniquement la meilleure partie de la glace, celle que personne ne veut jamais partager, ça a beaucoup plu. C’est un concept tellement simple qu’il peut marcher partout. »
Des tests concluants au Danemark, le pays des confiseries
Et, c’est effectivement le cas. Les Bitecones sont entrés récemment chez Leclerc et se vendent très bien en Allemagne, en Belgique, en Grèce et au Danemark. En tout, plus de 600 points de vente à travers l’Europe. L’Asie est une cible potentiellement intéressante, car les confiseries et les petits en-cas sucrés y sont très appréciés. Mais peut-être pas autant que dans les pays scandinaves et notamment le Danemark où l’idée est née. « Étudiant en économie à Copenhague, je gérais 4 magasins de bubble tea et j’avais envie de continuer à proposer des produits originaux, précise Camil. Les tests ont été concluants au Danemark. C’était très important, car c’est un pays qui s’y connaît en confiseries. C’est le N° 1 mondial ! Au point que tous les vendredis, les gens sortent en famille dans les boutiques de bonbons. C’est une tradition. »
Un test réussi, un seul concurrent en Turquie, un marché mondial… Les créateurs de Bitecone investissent 200 000 € dans une chaîne de production entièrement automatisée et visent le million de chiffre d’affaires. Une nouvelle levée de fonds est prévue d’ici la fin de l’année, avec 20 à 30 % de cessions de parts. « Tout va très vite, se félicite Camil. »
