« On ambitionne de devenir leader sur le marché de la cuisine connectée en Europe » confie Yves Rallon fondateur de CHR Numérique. Depuis 2013, l’entreprise brestoise propose des solutions numériques pour faciliter le quotidien des professionnels des métiers de bouche dans les démarches réglementaires en matière d’hygiène et de sécurité sanitaire. Avec un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros en 2019, 60 000 utilisateurs et la conquête de 50 % du marché français dans ce secteur, la société projette aujourd’hui de se déployer plus largement à l’international pour devenir le géant de l’HACCP digitalisée (Hazard Analysis Critical Control Point).
L’arrivée de NewAlpha Verto et Bpifrance au capital va permettre à CHR Numérique de franchir cette nouvelle étape. « Nous sommes présents aujourd’hui au Maroc, en Espagne, au Portugal, en Suisse, au Luxembourg, en Belgique et dans une quinzaine d’autres pays à travers l’équipement de nos clients comme le groupe Barrière, le club Med ou encore le Groupe Accor. On vise prochainement des installations en Irlande, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Italie. »
On ambitionne de devenir leader sur le marché de la cuisine connectée en Europe
La solution digitale ePack Hygiène permet aux équipes de saisir, suivre et archiver les informations sanitaires et de traçabilité obligatoires : température des réfrigérateurs, étiquetage des produits, planning de nettoyage des postes. La plateforme numérique s’est enrichie au cours des années et compte aujourd’hui plus de cinquante modules facilitant notamment les commandes chez les fournisseurs, la gestion du personnel, le suivi des stocks… Toutes les données sont archivées et disponibles immédiatement en cas de contrôle. « La solution se présente sous la forme d’une tablette connectée ou d’un écran tactile fixé au mur qui devient alors le tableau de bord central de la cuisine. La gestion des contraintes d’hygiène et sanitaire est simplifiée et devient même ludique pour les utilisateurs », explique Yves Rallon.
L’objectif de l’entreprise brestoise est d’atteindre 30 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici cinq ans.