Couverture du journal du 26/04/2024 Le nouveau magazine

[ Dossier JO 2024 ] Sécurité : deux startups bretilliennes en lice

Anozr Way, éditeur de logiciel spécialiste de la protection des personnes face aux risques de cybersécurité, a été sélectionné pour un programme d’expérimentation de sécurisation des JO. De son côté, WaryMe pourrait bien voir son dispositif développé pour la régie des transports de Marseille sélectionné pour la sécurisation de l'événement.

Philippe Luc, CEO d'Anozr Way ©DR / Boris Berger et Philippe Lima, fondateurs de WaryMe ©KB_7J

Philippe Luc, CEO d'Anozr Way ©DR / Boris Berger et Philippe Lima, fondateurs de WaryMe ©KB_7J

Anozr Way dans la Tour de contrôle cyber ?

Anozr Way, éditeur de logiciel spécialiste de la protection des personnes face aux risques de cybersécurité, a été sélectionné pour un programme d’expérimentation de sécurisation des JO.
Philippe Luc, co-fondateur et CEO d’Anozr Way explique : « Ce programme vise à intégrer des entreprises françaises à haut niveau technologique et d’expertise en matière de sécurité, sûreté et cybersécurité pour créer une “Tour de contrôle cyber” dédiée aux grands événements, pilotée par Atos, Cisco et le conseil stratégique de filière des industries de sécurité (CSF-IS). » Et de compléter : « Cela va nous apporter une visibilité internationale ». Anozr way prépare cette année une levée de fonds en série A, après un premier tour de table de 2 millions d’euros en 2020. Installée au sein du Digital Square, à Cesson-Sévigné, la PME prévoit d’atteindre les 50 salariés d’ici à la fin de l’année, 70 en 2024.

Un dispositif WaryMe possiblement engagé

Depuis 2020, WaryMe est référencée dans le catalogue des solutions susceptibles de répondre aux enjeux de sécurité des grands événements et des JO2024, après avoir répondu à l’appel à manifestation d’intérêt du Comité Stratégique de la Filière des Industries de Sécurité. La startup rennaise, créée en 2017, propose des solutions mobiles innovantes pour assurer la sécurité des personnes et des organisations. Ses fondateurs, Boris Berger et Philippe Lima, ont conçu des solutions pour aider les utilisateurs en détresse, optimiser la répartition des appels d’urgence, réduire les délais d’intervention et mobiliser en cas de crise.
Mais le programme de sécurisation des JO2024 a pris du retard et la société est toujours en attente de décisions de la part des donneurs d’ordre qui seront impliqués dans le programme de sécurité global. Pourtant, un dispositif WaryMe pourrait bien être impliqué. Il s’agit de celui développé pour la régie des transports de Marseille qui permet aux usagers de déclencher des alertes directement reliées aux services de police et pompiers. WaryMe emploie aujourd’hui 20 collaborateurs et a dépassé le million d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier.