« Nous avons écoulé plus de 15 000 produits en 2023, mais notre seuil de rentabilité est fixé à 100 000. Des dissensions internes sur nos canaux de distribution nous ont momentanément détourné de nos objectifs commerciaux mais c’est aujourd’hui réglé », indique Yann Le Bail, cofondateur de ByStamp. Les deux actionnaires principaux divergeaient jusqu’alors sur la manière de distribuer la marque : 100% en ligne, ou démarchage physique. Yann Le Bail l’a emporté et, avec lui, le « phygital », un mixte entre digital et physique.
Aujourd’hui, nous voulons aller au plus près du client final
Authentifiable, traçable, pas de cloud
Le produit 2 en 1 développé par ByStamp est simple d’utilisation, et fonctionne même sans connexion réseau : le tampon encreur classique permet de signer à la fois un document papier, comme un document PDF sur ordinateur, tablette ou téléphone. Cela évite aussi le gaspillage de papier et le process d’imprimer le document, le signer puis le scanner. Par rapport au produit proposé par Adobe sur les PDF, la signature électronique est infalsifiable, authentifiable et traçable par ByStamp, enregistrée et suivie sur un serveur dédié et non pas dans le cloud. Pour la petite histoire, Adobe s’est tout de même montré intéressée par l’entreprise vannetaise. Proposition refusée car le marché des tampons représente plus de 50 millions d’unités à travers le monde et ByStamp veut sa part.
Des commerciaux directement dans les entreprises
Après sa crise de gouvernance, aujourd’hui résolue, la société prend un nouveau départ, avec des soutiens importants et renouvelés, comme BPI, les banques et des business angels. Depuis 2016, la société a levé 10 millions d’euros, et ces soutiens continus et affirmés sont salutaires pour ByStamp, qui annonce des contacts avancés avec des administrations françaises comme la DGFIP ou des ministères en Asie… « Aujourd’hui, nous voulons aller au plus près du client final, dit Yann Le Bail. C’est pourquoi nous allons recruter des commerciaux indépendants dans toute la France, cinq par Départements dans l’idéal, pour démarcher les sociétés et activer immédiatement la signature électronique. » Le créateur compte ainsi vendre 200 000 unités par an.