Le 25 août prochain, Lorient sera la seule ville-étape de la flamme paralympique dans le Morbihan. La ville mettra alors l’accent sur l’inclusivité avec des porteurs valides, comme la coureuse cycliste Audrey Cordon-Ragot, et, handicapés, comme Damien Seguin, skipper.
La preuve que le handisport morbihannais est particulièrement actif. Pour le 6 juin prochain, par exemple, c’est la quadruple médaillée paralympique en escrime, Patricia Picot, qui portera la flamme olympique à Vannes, aux côtés de « valides » : Bénédicte Le Moal, présidente de la Vannetaise, Jean-Claude Lepeltier, président de l’ASPTT pendant 18 ans et Franck David, champion olympique de planche à voile en 1992.
Un championnat de France en 2026
La Fédération française handisport prend en charge l’organisation des deux seuls relais collectifs qui auront lieu en France, dans les départements du Morbihan et du Var. Le Comité handisport du Morbihan compte aujourd’hui quatre salariés, gère 350 licences pour 20 sports représentés avec le cyclisme en tête d’affiche et annonce un budget de 250 000 euros, dont environ 40 000 émanant de mécènes.
« Nous sommes le département le plus actif en France en termes de projets d’adhérents, dit Melvyn Jouan, chargé de marketing au comité départemental. La fédération nationale nous prend d’ailleurs souvent en exemple quand elle veut aider les autres comités départementaux. Et ce n’est certainement pas un hasard si nous sommes l’un des seuls départements à bénéficier d’un poste dédié au marketing. »
Le Morbihan serait à la fois une vitrine et une terre d’expérimentation de la pratique du handisport français. Le Comité handisport du Morbihan a d’ailleurs pour objectif d’organiser, dès 2026, un championnat de France… pour commencer.