Couverture du journal du 17/05/2024 Le nouveau magazine

Laboratoires Le Stum et l’aïkido : éviter l’affrontement

À l’occasion de leurs quarante ans, les laboratoires Le Stum de Larmor-Plage ont organisé un séminaire réunissant tous les employés. Avec, comme point d’orgue, la découverte de l’aïkido. Un art martial qui enseigne des valeurs qui permettraient à une entreprise de fonctionner de manière optimale.

Sophie Le Stum, Issei Tamaki, Enora Le Stum, Léo Tamaki, Raymond Le Stum, Tatiana Ricard et Brigitte Horak

Sophie Le Stum, Issei Tamaki, Enora Le Stum, Léo Tamaki, Raymond Le Stum, Tatiana Ricard et Brigitte Horak ©Pixel

« Quand maître Léo Tanaki a présenté les valeurs de l’aïkido à nos collaborateurs, à savoir la politesse, l’évitement et le refus de l’affrontement, j’ai été pris de cours. Il prononçait exactement les mots que j’avais prévu d’adresser à mes collaborateurs, dit Raymond Le Stum, président des laboratoires éponymes. Il mettait aussi l’accent sur la cohésion de groupe et la réussite collective. » Autant de valeurs présentes dans la charte d’engagement de la société, spécialisée dans les extraits marins végétaux et les compléments alimentaires. La firme emploie 21 collaborateurs et réalise 7 millions d’euros de chiffre d’affaires.

La réussite collective

Comme le précise la fédération française, l’aïkido est une discipline martiale adaptée à tous les publics qui repose sur trois grandes valeurs : l’harmonie, le rapprochement des participant dans la tolérance et la solidarité, ainsi que le respect de soi et des autres. « Ce sont là tous nos concepts managériaux, continue Enora Le Stum, en charge des ressources humaines. Selon nous, il est très important pour l’entreprise que nos salariés gardent en tête la réussite collective. Comme en aïkido, nous mettons à profit la force de l’autre et nous n’allons pas à l’affrontement. » Ce stage de cohésion de groupe est juste un rappel.

Léo Tamaki à gauche et Tatiana Ricard ©Pixel

Léo Tamaki à gauche et Tatiana Ricard ©Pixel

Être bien pour performer

« C’est une sorte de reset pour tout le monde, insiste Raymond Le Stum. Nous ne voulons pas de jalousies entre collègues ni même de compétition, seulement de la collaboration et une autonomie maximale. » Pour les managers de ce petit laboratoire, les salariés doivent se sentir bien pour performer. À titre d’exemple, les commerciaux n’ont pas d’objectifs chiffrés qui pourraient générer du stress. Leurs tableaux de bord sont en revanche analysés « avec précision et bienveillance ».

Interpréter les messages du corps

La séance d’aïkido semble avoir atteint ses objectifs. « Les visages et les corps des participants se sont peu à peu ouverts, le stress s’est envolé et les salariés se disaient ravis », confie Enora. La démonstration d’art martial a aussi révélé des aspects de la personnalité de certains salariés dissimulés jusqu’alors. « Cela nous a parfois surpris, mais le message du corps dit des choses importantes. Ce ne sera plus comme avant, » s’est réjoui le président.