Sophie canto, gérante d’un salon de coiffure, revient sur sa candidature au concours « madame artisanat »
L’envie de devenir chef d’entreprise très jeune
Sophie Canto est titulaire d’un CAP (Certificat d’Aptitude Professionnel) Coiffure, d’un BP (Brevet Professionnel) Coiffure et d’une MC (Mention Complémentaire) coloriste permanentiste. Elle a étudié à la Faculté des Métiers de Fougères et de Rennes, centre de formation de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat d’Ille-et-Vilaine. Sophie Canto ajoute : « j’ai réalisé mon CAP et mon BP en alternance, j’ai appris beaucoup lors de ces années d’apprentissages ». Il y a 20 ans, Sophie Canto, animée par son métier, ouvrait à seulement 23 ans son propre salon de coiffure. Elle se confie : « depuis le début, je savais ce que je voulais : avoir mon propre salon de coiffure. Le besoin d’indépendance et de liberté étaient essentiels pour moi ». Sophie Canto est très fière de son salon « Harmonie Coiffure » situé à Saint-Sauveur-des-Landes. Et pour cause : il vient de faire peau neuve début mars. Une rénovation complète du salon a été réalisée pour le plus grand plaisir des client(e)s, de la gérante et de son employée.
Relever de nouveaux défis
Il y a quelques semaines, Sophie Canto a souhaité tenter sa chance pour le concours national « Madame Artisanat » dans la catégorie Madame Artisanat. Elle a envoyé son dossier de can-didature à la CMA 35. « Je souhaitais valoriser les salons de coiffure dans les petites communes. Je voulais également mettre en avant la femme dans le secteur de l’artisanat et mon savoir-faire » déclare la professionnelle. Malgré l’envie et la détermination, la coiffeuse n’a pas été sélectionnée. Cependant, elle compte bien retenter sa chance l’année prochaine. « J’apprends chaque jour davantage sur mon métier et aussi sur mon rôle de cheffe d’entreprise », ajoute Sophie Canto. L’année dernière, la gérante a souhaité perfectionner sa communication. Avec la CMA 35, elle a pu réaliser une formation sur les réseaux sociaux. « Lors de cette journée de formation, nous avons appris l’importance de communiquer sur les réseaux sociaux pour les entreprises. Aujourd’hui, j’essaie de communiquer davantage sur Facebook » déclare la gérante.
La réouverture du salon après la période de confinement
Après deux mois de fermeture, Sophie Canto a pu, de nouveau, accueillir ses clients tout en respectant les règles sanitaires mises en place par le gouvernement. « Le mois de mai fut très intense, la clientèle était nombreuse. Nous avons dû changer les horaires du salon pour pouvoir travailler en continu de 8h à 21h et satisfaire les demandes de nos clients » explique Sophie Canto. Après l’annulation des événements prévus cet été, Sophie Canto était inquiète et redoutait une période estivale calme. « Les événements annulés cet été ont, en grande majorité, été repoussés au mois de septembre, octobre et même novembre. Ça nous rassure car les événements représentent une grande partie de notre activité l’été » termine la professionnelle.
Retour sur le concours national « madame artisanat »
Organisée par CMA France, en partenariat avec AG2R La Mondiale, la première édition du concours « Madame Artisanat » a eu lieu début mars 2020. Objectif de ce concours : valoriser la place des femmes, cheffes d’entreprise, dans l’artisanat. En Ille-et-Vilaine, près d’un quart des entreprises artisanales sont dirigées par des femmes. Elles contribuent ainsi au dynamisme du secteur et au développement de l’économie des territoires. Le réseau des CMA a souhaité mettre en lumière ces femmes pour leur engagement. Pour candidater, les cheffes d’entreprises artisanales devaient choisir l’une des trois catégories :
• Trophée Madame Artisanat : récompense une femme cheffe d’entreprise depuis au moins 3 ans, ou une entrepreneuse ayant finalisé le rachat d’une entreprise ;
• Trophée Mademoiselle Artisanat : valorise une apprentie en formation dans l’un des CFA du réseau des CMA ;
• Trophée Madame Engagée : met en avant un projet audacieux ayant un impact positif sur l’économie de demain ou sur un territoire.
Le jury était exclusivement composé de femmes. La remise des prix, qui a eu lieu en mars, s’est déroulée en présence d’Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances.