7J : Quel est le thème de l’Open cette année ?
Christian Queffelec : Une plénière se tiendra sur la thématique : « International et performance durable : vers de nouvelles frontières ». Quatre chefs d’entreprises, aux fortes activités économiques à l’international, interviendront : Marc Capdeville (Baxter), Vincent Faujour (Piriou), Sébastien Floc’h (Sill entreprises) et Jacques Le Mancq (Broadpeak). Urgence environnementale, ruptures technologiques, rapport au travail, nouvelle donne géopolitique, l’approvisionnement… de nombreux thèmes devraient être abordés. J’ouvrirai la plénière avec Laurent Saint-Martin, directeur général de Business France. Nous échangerons, brièvement, sur les investissements étrangers.
7J : Quels sont les grands temps forts de l’évènement ? Doit-on s’attendre à des nouveautés ?
CQ : Comme chaque année, les temps forts seront la plénière et les ateliers. Il y aura 5 forums networking, un village de partenaires, les rendez-vous B2B pour que les gens puissent picorer ce qui les intéresse. Mais pour cette édition, nous avons voulu mettre l’accent sur le partage d’expérience et l’échange de bonnes pratiques. C’est un peu nouveau. Au vu des inscriptions, ces ateliers entre entreprises ont déjà beaucoup de succès. Nous sommes ici au cœur de la mission de BCI : accompagner les acteurs économiques, en leur faisant gagner du temps.
7J : Quels sont les grands enjeux pour le commerce international en ce contexte économique mondial tendu ?
CQ : Les plus petites entreprises, celles que BCI accompagne davantage, font face depuis un an à des choses qui les accaparent : l’envolée des prix de l’énergie, les difficultés d’approvisionnement, la prise de conscience sur les enjeux environnementaux, la crise sanitaire pour les entreprises de volailles… Dans ce contexte, le développement international peut passer au second plan. Néanmoins, il faut envisager les transformations à faire pour rester compétitifs et crédibles. Il y a aussi la question de la souveraineté et de la relocalisation. En Bretagne, la Région a lancé un groupe de travail piloté par Loïc Hénaff. Comment fait-on pour relocaliser ce qui peut l’être sans déstructurer le tissu économique ?
Au vu du contexte, j’ai une peur monstrueuse du repli sur soi. Il va falloir être très intelligents. Ce qui est positif c’est le retour de l’envie très vive des entreprises de rencontrer les clients.
Informations pratiques: 3 juillet au Palais des Congrès et des Expositions de Saint-Brieuc. Inscriptions jusqu’au 30 juin sur opendelinternational.com