Tour de Bretagne à la Voile : Lorient et Quiberon au programme

Passage forcé en Morbihan

Lorient n’a pas été choisie par hasard. Premier pôle européen de la Course au large, La Base réunit tous les atouts pour accompagner les grandes écuries de la voile, avec plus d’un kilomètre de pontons réservés aux bateaux de course, (hangars, bureaux en bord d’eau, entreprises spécialisées dans le nautisme… ). Le pôle Course au large de La Base est ainsi devenu la première base technique européenne de course au large. Le tout agrémenté d’un atout fort : la localisation. La base est accessible par tout temps et à tout moment de la marée.
Si Lorient est une ville étape clé, Quiberon n’est pas en reste pour le finish du Tour, avec 14km en mer entre une côte sauvage protégée et une baie. Cette dernière réunit les conditions idéales pour tous les amateurs de voile et de glisse. Voile, paddle, kayak, windsurf, mais aussi compétitions nautiques, plaisanciers, et marins pêcheurs… tous se côtoient au Port Haliguen (labellisé quatre ancres d’or). « Nous avons à cœur de promouvoir une image dynamique et sportive de la ville, de valoriser notre label “Terre de Jeux 2024” et d’associer tous les habitants à cet événement sportif. Nous souhaitons que le nom de Quiberon soit associé de manière pérenne au Tour de Bretagne à la Voile et, dans ce sens, nous sommes heureux d’annoncer d’ores et déjà notre engagement pour 2025 », prévient Alain Richard, conseiller délégué de Quiberon.

« On ne déroge pas aux bases »

Organisée par la Ligue de Bretagne à la Voile, la 14e édition du Tour de Bretagne à la Voile s’annonce mouvementée. Cette régate bretonne en double permettra aux navigateurs de se dépasser sur différents parcours techniques,
avec des étapes courtes, mais sportives. « Le Tour de Bretagne a toujours accueilli un très beau plateau : de jeunes loups qui se lancent sans complexe sur le circuit, des talents confirmés qui disputeront la troisième manche du Championnat de France Elite Course au Large et des marins chevronnés qui savent tirer profit de leur grande expérience. Pour gagner, les duos devront être complémentaires, polyvalents et surtout réguliers », prévient Jean Coadou, directeur de la course. Charge aux skippers de montrer leur talent grâce aux nombreux pièges de cette navigation essentiellement côtière et d’un classement aux points. Ce sont ainsi près de 30 duos qui sont attendus, avec parmi eux les ténors de la classe Figaro Beneteau, mais aussi des novices pour effectuer entre 345 et 565 milles au total sur les 9 jours de course :
« On ne déroge pas aux bases : des cailloux, des courants, des rails de cargos, des effets de côtes, une météo toujours aléatoire en ce début d’été avec des conditions qui peuvent être très changeantes, bref pas mal de pièges pour ces 10 jours de navigation sur lesquels il faudra être attentif et beaucoup réfléchir », ajoute le directeur de course.