Selon la banque de France, 300 000 emplois restent à pourvoir en France. Le gouvernement a lancé le 1er octobre dernier un plan visant à répondre aux besoins des entreprises et des demandeurs d’emploi autour de la formation.
Mais comment expliquer une telle tension ? D’après une étude de la DARES du 21 septembre 2021, deux situations très différentes sont présentes :
- Un désalignement de l’offre et de la demande de nature quantitative lié aux problématiques de qualifications-compétences. Le vivier de main-d’œuvre serait réduit pour des métiers qualifiés.
- Manque d’attractivité des métiers moins qualifiés comme dans les secteurs du BTP et du CHR.
Le regard de Gilles Cavallari président de Samsic Emploi
« Nous assistons à un phénomène assez inédit avec des tensions sur le marché du travail jamais vues depuis les années 2016/2017. Le taux de chômage devrait tomber entre 7,2 et 7,4 % d’ici à la fin de cette année avec la création nette de plus de 400000 emplois. La plupart des entreprises font face ou anticipent une reprise forte et la majorité d’entre elles sont en mode recrutement d’où un vrai goulet d’étranglement sur la partie attraction et rétention de personnel. Excepté le secteur automobile encore en convalescence et touché par les pénuries de pièces, tous les secteurs d’activité recrutent et pour certains, comme la logistique, de façon massive. La suppression de la période d’essai est un outil supplémentaire et attractif dans l’arsenal recrutement mais ne peut être la seule action. Travailler depuis des années sa marque employeur, assurer un bon équilibre vie pro/vie privée à ses salariés en le faisant savoir, bien accueillir les nouveaux entrants, se démarquer des codes traditionnels de recrutement sont des facteurs clefs de succès pour attirer les talents nécessaires à la croissance. Avec la démultiplication des moyens de communication et l’explosion des réseaux sociaux, les candidats sont partout et nulle part.
À l’instar de notre campagne de recrutement sur TikTok par les biais d’influenceurs renommés, il faut désormais êt…