« Dès le lancement, nous avons fait le plein avec 10 start-ups, se souvient Catherine Laudic, la maire du Village du Morbihan. Preuve que nous répondions à une attente très forte des entrepreneurs, et que nous savons y répondre : notre taux d’échec atteint à peine 10 %, et il est, de surcroît, en partie dû à la crise du Covid. » De bons résultats pour une initiative qui va bien au-delà de la colocation de bureaux, lieu unique d’échanges et de coopération.
le soutien aux entreprises à impact s’est renforcé presque naturellement.
Innover pour le mieux-être de la planète
Le Village by CA Morbihan est le 12e Village à avoir vu le jour, sur les 44 existants actuellement en France et en Europe (Italie et Luxembourg).
Sur 600 m2, il peut accueillir jusqu’à 12 entreprises naissantes. « Au début, nous réfléchissions à nous spécialiser sur un secteur particulier, mais nous avons préféré ne pas nous limiter, donner un maximum de chance à l’innovation, explique Catherine Laudic. Au fil du temps, le soutien aux entreprises à impact s’est renforcé, presque naturellement. Nous tenons à soutenir les activités et porter des messages en faveur du développement durable. » Les Villages sont ainsi le reflet des tendances entrepreneuriales.
Garder les forts potentiels en France
Et les investisseurs ne sont jamais très loin de ces nouvelles pousses. Au point que le fonds d’investissement américain Inovexus a investi plusieurs millions d’euros en amorçage et que des Villages sont devenus actionnaires du fonds américain. « Nous avons réussi à les attirer grâce à un très fort effet réseau, explique Catherine Laudic. Cela nous permet à la fois de repérer les forts potentiels et de les garder en France. » Le Village du Morbihan a également son propre fonds d’investissement (Morbihan Expansion) doté de 2 millions d’euros.
Tout l’écosystème en profite
Si les Villages n’ont pas trouvé leur équilibre financier, ils sont devenus incontournables dans le paysage d’innovation des territoires, et « l’effet Village » est indéniable. Simplement parce que tout le monde y trouve son compte : autant les start-uppeurs, le Crédit Agricole, que la 40aine de partenaires. « En expérimentant de nouvelles tendances, nous participons à la bonne santé de l’ensemble de l’écosystème, conclut Catherine Laudic. »
