Dans son rapport, la chambre régionale des comptes souligne d’abord les forts enjeux humains de cette situation, d’autant plus quand la population saisonnière est également comptabilisée. Le risque de submersion marine pourrait ainsi concerner 2 952 à 11 875 habitants à horizon 2100 dans l’hypothèse d’une augmentation du niveau de la mer de 60 cm ; le recul du trait de côte pourrait, quant à lui, impacter 1 897 à 9 528 personnes en 2100, dans un scénario maximaliste (+100 cm). De plus, les conséquences financières d’une rupture de l’isthme de Penthièvre ont été évaluées à un coût annuel minimum de 84 M€.
Avec un linéaire de côtes de 360 kilomètres, AQTA réunit 24 communes sur un territoire de 521 km2 et compte, en 2023, près de 89 000 habitants. 19 communes sont concernées par les risques littoraux (17 littorales-estuariennes et deux îles). La zone à risques concerne principalement la façade est de la presqu’île de Quiberon au niveau de l’isthme de Penthièvre ainsi que quelques pointes sableuses de La Trinité-sur-Mer, Saint-Philibert et Locmariaquer.