« La décision du Conseil d’État est tombée juste avant les fêtes, rappelle Éric Guygniec, armateur de l’Apak à Lorient (Armement de la pêche artisanale de Keroman). C’est un véritable coup de couteau dans le dos ! Voir des dauphins échoués, c’est tout à fait inacceptable et nous souhaitons remédier aussi à cette situation, mais cinq bateaux sur six qui restent à quai, c’est 240 tonnes de merlus en moins pour la criée, un manque à gagner de 600 000 €. » Les professionnels estiment à environ 450 entreprises et 1500 marins, impactés par cette interdiction sur l’ensemble de la Bretagne.
Les scientifiques ne parlent pas d’état d’urgence
28% en moins de merlu et maquereau
L’Union du mareyage français a également fait ses comptes : sur les 180 000 tonnes de poissons débarquées chaque année dans les criées françaises, 8 000 tonnes ne seront pas pêchées. Une perte de chiffre d’affaires de 60 millions d’euros environ pour la pêche. Les apports de merlus et de maquereaux devraient baisser de 28 % chacun. Et leurs prix augmente…