Ils sont nombreux à avoir répondu à l’invitation de la présidente, Corinne Casella. Au programme pour le 40e anniversaire du club qui compte 180 adhérents : visite des coulisses du Roazhon Park, jeux en équipe et le traditionnel cocktail. L’ambiance était à la camaraderie. Et à l’émotion, lorsque Dominique Moinet, fondateur et premier président du club qui était alors le CCRE de Rennes, a pris la parole.
La naissance du club
En 1978, Dominique Moinet crée sa société, Laboratoire Lactavia, de la production d’aides culinaires et d’arômes, en poudre. Il officie d’abord dans son garage à Maurepas, avant de faire l’acquisition d’un bâtiment à Saint-Gilles, près de Rennes.
C’est seulement quelques années après le début de son parcours entrepreneurial, en 1983, que le président de la CCI de Rennes de l’époque, Loïc Bazantay, le sollicite pour « dynamiser les jeunes créateurs ». L’aventure du CCRE 35 est née. « Il faut se remettre dans le contexte de l’époque. Il y avait très peu de création d’entreprises. Nous étions pris pour des saints. » Dominique Moinet négocie avec les banques locales les premiers prêts d’honneur. « Nous avons contribué à créer 230 entreprises. » Il sera président du club presque 5 ans.
« Le CCRE n’a pas changé dans son esprit »
« Le CCRE n’a pas changé dans son esprit, ce sont des gens qui prennent des contacts, qui veulent se renseigner. En revanche, c’est nettement mieux charpenté aujourd’hui. » À présent, le septuagénaire a élu domicile dans le Gard. Un repos mérité après une vie professionnelle bien remplie. Lorsque Dominique Moinet revend son entreprise 27 ans plus tard, elle enregistre un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros, livre 1200 industriels, et compte 50 salariés. Puis, à 55 ans, il monte un cabinet de conseil en rapprochement d’entreprises, Agrotec, toujours dans l’agroalimentaire.
L’anecdote
Au bord du terrain, certains n’ont pas boudé leur plaisir. Des rires ont fusé à l’énoncé de tous les soins apportés à la pelouse. Luminothérapie, tonte, protection contre les bactéries… huit jardiniers bichonnent quotidiennement le précieux tapis vert. « Il est strictement interdit de marcher sur la pelouse. Même les joueurs désinfectent leurs crampons en passant dans un pédiluve avant le match », explique le guide.