Depuis 1960, année de sa création, la transat anglaise, devenue The Transat CIC, cultive des marqueurs forts avec un tracé de plus de 3 000 milles en Atlantique nord, entre les continents européen et américain, en solitaire et un départ au printemps, tous les quatre ans. Le vainqueur de la première édition a mis 40 jours à boucler la course ; Michel Desjoyeaux, en 2004, en a mis 8.
Après l’annulation de l’édition 2020, c’est Lorient qui devient la ville hôte en 2024, théâtre des préparatifs et du grand départ de l’épreuve, direction New York. « Nous sommes très heureux de prendre la suite de la ville de Brest et d’accueillir cet événement, qui nous permettra également de fêter les 60 ans de la victoire d’Éric Tabarly sur la Transat anglaise », indique Fabrice Loher, président de Lorient Agglomération et maire de la ville de Lorient.
Les voiliers-cargo dans l’aventure
Alors que le transport maritime représente 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, les organisateurs invitent les voiliers-cargos à participer à la course pour faire connaître les différentes technologies utilisées : du 100 % voile aux hybrides thermique-vélique. Ils seront classés selon leur temps de traversée, leur consommation et la quantité de marchandises transportées. « Les passerelles entre le transport maritime et la course au large son nombreuses en termes d’humain, de savoir et de technologie », rappelle Stéphane Bourrut Lacouture, responsable RSE d’OC Sport Pen Duick, organisateur de la course. Le transport maritime vélique sera également à l’honneur sur le village de la course, avec un espace dédié.