80% des buralistes sont ouverts en Ille-et-Vilaine. Dans certaines communes, il reste même le dernier commerçant ouvert. Tabac, presse, ventes de timbre, photocopie, dépôt de pain ces commerces de proximité restent sur le pont, en se protégeant comme ils le peuvent et avec des réassorts parfois compliqués.
Ces professionnels, au contact de la clientèle toute la journée ont mis en place des gestes barrières pour se protéger au maximum, mais ce n’est pas toujours facile comme en témoigne madame Le Menn, dirigeante du Pacific, quartier Alphonse Guérin, qui peine à trouver du gel hydroalcoolique « C’est une cliente qui m’a fourni du gel. Mon pharmacien m’a également indiqué comment en fabriquer si je venais à en manquer. » Une barrière en Plexiglas et un marquage au sol sont également installés dans les établissements.
Moins de magazines
Les magazines peinent à arriver jusqu’aux buralistes, problèmes d’impression, de livraison et quand ils arrivent les volumes reçus sont moins importants. Pourtant la demande est là « La première semaine de confinement, il y avait une forte demande sur la presse pour enfants. Les gens sont chez eux et ils ont envie de lire des journaux, des magazines… Malheureusement de nombreux titres ne nous sont plus livrés, et ce dans tous les domaines, presse féminine, sport, enfance, histoire. La presse quotidienne nous est bien distribuée, mais nous sommes rapidement en rupture. » déplore madame Le Menn.
La vente de tabac a connu un pic à l’annonce du confinement « Le lundi avant le début du confinement, j’ai vendu en une journée autant de tabac qu’en 5 jours en temps normal. Je n’avais jamais vu ça !. Depuis les ventes restent hautes. »
La demande en tickets à jouer et à gratter diminue, elle, fortement « Je précise toujours à mes clients qu’il s’agit d’un achat non nécessaire qui doit être un complément à un autre achat ». précise monsieur Corrillero du Marigny rue de Paris à Rennes.