« Recolore », pour sortir de la grisaille
Pour nous présenter ce cru 2021, Hugo Gérart nous accueille dans les locaux de l’association porteuse de l’évènement, Bretagne ID Large. Il s’agira de son premier TEDxRennes en tant que co-président, une présidence qu’il partage avec Hugues Deghorain. « Pour cette nouvelle édition, nous avons été inspirés par la fête indienne Holi, qui marque la fi n de l’hiver avec des pigments de couleurs lancés dans les rues. Après la grisaille des confinements, nous trouvions cette idée visuellement très inspirante et cela a abouti à notre thème » Recolore » ».
Une préparation contrariée par la crise sanitaire
Pour assurer le show, les membres de l’association ont proposé environ 80 noms. « On invite les adhérents à nous suggérer des personnes dont ils trouvent le message inspirant, dont les idées où les projets peuvent faire bouger les choses ». En découle ensuite une short list déterminée par le comité de sélection. « Les élus sont souvent très surpris, car ils ne savent pas que leur nom a été présenté. Alors que la plupart n’ont jamais fait de scène, de conférences, on essuie très peu de refus ! On les rassure tout de suite sur l’accompagnement par nos coachs, membre de l’association. » Mais cette année, force est de constater que l’accompagnement par visio s’est avéré un challenge supplémentaire « C’est plus compliqué pour capter les émotions ». Heureusement, la grande répétition a enfin pu avoir lieu en présentiel le 26 juin à Rennes School of Business.
Grossophobie, complotisme, masculinisation du langage…
La dernière ligne droite s’ouvre maintenant pour les intervenants, leurs coachs, et l’ensemble de l’équipe, riche de 138 membres. Le 25 septembre, ils doivent assurer le show au Liberté. Deux passages dans la journée à 15h et 20h30, devant 1500 spectateurs pour chaque séance. 40 % des places sont déjà réservées, une belle satisfaction pour les organisateurs, au vu du contexte. 9 intervenants ont été dévoilés au public (sur les 10 qui seront présents). Parmi les thèmes abordés : la grossophobie, le complotisme, le déploiement d’interfaces neuronales pour interagir…