Alors que la construction neuve de logements affiche un léger rebond en Bretagne, la Fédération française du bâtiment alerte sur les effets délétères de l’instabilité politique et réglementaire. Dans un contexte de hausse des coûts, de pression sur les marges et d’incertitude sur les aides à la rénovation, les professionnels réclament visibilité et stabilité pour préserver la dynamique régionale.
Elles sont les piliers discrets mais solides de l’économie régionale. Armor-Lux, Delta Dore, Legendre, Quéguiner, Niji, Sodebo, Guyot Environnement, Convivio… autant d’ETI bretonnes qui ont décidé de faire entendre leur voix, aux côtés de 285 dirigeants de tout le pays. Dans une lettre visant les élus, elles appellent à « soutenir l’activité économique », qu’elles jugent indispensable à l’emploi et au redressement national.
Depuis 2017, l’usine Makurazaki France Katsuobushi produit de la bonite séchée à Concarneau, dans le Finistère. Fruit d’un investissement de deux millions d’euros porté par dix actionnaires nippons, le site emploie sept salariés et réalise environ un million d’euros de chiffre d’affaires.
Fondée à Quiberon dans les années 1970 par Henri Le Roux, qui a popularisé le caramel au beurre salé, la Maison Le Roux a été reprise fin 2019 par Nichifutsu Food Studio, groupe japonais à la tête de boulangeries et importateur d’ingrédients et d’équipements à destination des métiers de bouche. Basée à Landévant (56), Maison Le Roux emploie une vingtaine de salariés et réalise environ 2 millions d’euros de chiffre d’affaires. Trois questions à Stéphane Le Saouter, directeur général.
La jeune entreprise Nodens, basée à Port-Launay (Finistère), lance une marque de whisky dont les fûts seront acheminés à la voile depuis l’Irlande vers la Distillerie du Golfe, dans le Morbihan. Elle entend ainsi créer un modèle économique pour préserver les voiliers du patrimoine maritime breton.
Si vous avez raté les derniers mouvements dans les entreprises ou institutions bretonnes, pas de panique ! 7Jours, l'éco de la Bretagne vous fait un récapitulatif.
IMT Atlantique, école d'ingénieurs (Brest, Nantes, Rennes) annonce la nomination de Capucine Romefort au poste de directrice de la communication. Elle succède à Nathalie Loussot-Le Calvez, en poste depuis la création de l’école d’ingénieurs généralistes.
Dans un monde où les horreurs de la guerre côtoient l’absurde, où la surabondance et la pauvreté se mêlent sans vergogne, où la désinformation règne, où les agences et les rapports pleuvent sans que rien n’avance vraiment, les entrepreneurs bretons poursuivent pourtant leur marche quotidienne. À la manière de Sisyphe, ils pourraient douter du sens de leurs efforts, mais c’est précisément dans la persévérance que se joue l’avenir collectif.
Outil aussi puissant que sous-estimé, l’assurance-vie séduit par sa souplesse, sa fiscalité attractive et sa liberté de gestion. Mais derrière cette accessibilité se cache une mécanique fine, où chaque détail compte. La clause bénéficiaire détermine à qui et dans quelles conditions seront transmis les capitaux au décès de l’assuré. Trop souvent négligée, elle peut – si elle est mal rédigée – générer tensions familiales, fiscalité alourdie, voire contentieux. À l’inverse, une clause bien pensée transforme l’assurance-vie en outil de protection et de transmission d’une redoutable efficacité. Par Valérie Lafforgue, responsable middle office chez Corre Finance et Stratégies (Quimper), et membre des Expertes.bzh.
Le groupe breton Raulic cultive, depuis plus de quarante ans, un modèle d’hospitalité à part. Propriétaire exploitant d’une dizaine d’établissements, de deux blanchisseries industrielles et de plusieurs ateliers intégrés, il excelle dans l’art du soin et de recevoir. Un archipel de pierres et de convictions, aujourd’hui emmené par Olivier Raulic, l’héritier d’une saga hôtelière débutée à Plancoët durant l’après-guerre.
Avec 5 millions d’euros de chiffre d’affaires, 30 salariés et 12 000 tonnes de substrats produits chaque année, Eurosubstrat s’est imposée comme un acteur majeur de la filière des champignons exotiques. Installée depuis 1995 à Callac (22), l’entreprise fête ses 30 ans et affiche de grandes ambitions à l’international.
Monique Rannou s’est éteinte à 89 ans, fin juillet 2025, en Suisse. Elle laisse derrière elle une entreprise familiale devenue l’un des emblèmes du savoir-faire agroalimentaire breton. Sa disparition, rendue publique le 28 août 2025, a suscité de nombreux hommages, notamment de Thierry Cotillard, président du Groupement Mousquetaires, et de Loïg Chesnais‑Girard, président de la Région Bretagne.
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