Industrialisation, réindustrialisation, réarmement industriel… Depuis plusieurs mois, ces mots résonnent à Paris comme des mantras. Mais sur le terrain, ils peinent encore à se traduire en acte. Les acteurs de terrain appréhendent ces éléments de langage pour l’instant beaucoup plus comme des incantations que des annonces stratégiques, en Bretagne comme ailleurs.
Ille-et-Vilaine
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Gisements et extraction de matières premières, activités de production, transformation de produits agricoles… La Bretagne possède une histoire industrielle diversifiée qui repose pour l’essentiel sur des petites unités de production.
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L’industrie bretonne traverse une période de turbulences, marquée par des signes de désindustrialisation (Michelin, Saupiquet, Fonderie de Bretagne…) malgré des efforts pour maintenir sa place dans l’économie. Dans ce contexte, l'UIMM Bretagne, en lien avec les autres fédérations industrielles membres de France Industrie, cherche à repenser l'avenir de l’industrie régionale.
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Loïg Chesnais-Girard, président du conseil régional de Bretagne, aborde la question de l'industrie bretonne, saluant sa capacité à s'adapter aux évolutions économiques modernes. Tout en constatant parfois, avec regrets, un manque de foncier pour de nouvelles implantations et une faible disponibilité de la main-d’œuvre. Grand Entretien.
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Avec 185 000 emplois industriels dont 72 000 dans l’agroalimentaire, la Bretagne s’impose comme un territoire manufacturier puissant. L’agroalimentaire, premier secteur industriel avec 34 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2024, doit cependant composer avec des défis majeurs : tensions sur l’emploi, rareté du foncier et nécessité de relocalisation, notamment en matière d’achats et de production.
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Passer l'industrie bretonne au crible. C’est l’exercice auquel s’est livré, en décembre 2024, le Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) dans son rapport : "Industrie(s) en Bretagne : quel(s) modèle(s) pour entrer dans les transitions ?" Il y fait état d’une « réindustrialisation naissante » dans la Région, énonce les fragilités du secteur industriel et égrène ses préconisations pour un modèle pérenne.
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En décrochant une étoile au Guide Michelin en 2019 avec son restaurant Racines, à Rennes (35), Virginie Giboire a inscrit son nom parmi les chefs qui comptent dans le paysage gastronomique. Entre exigence, créativité et humilité, elle trace son sillon épaulée par son compagnon et sommelier Fabien Hacques. Retour sur le parcours d’une cheffe qui n’a jamais cessé de relever les défis.
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À l’origine, une couverture médiatique rennaise, puis bretillienne et morbihannaise, mais il fallait nous rendre à l’évidence, une partie du territoire manquait à l’appel. Amis des Côtes-d’Armor et du Finistère, nous voilà !
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Produit en Bretagne est une marque trentenaire qui a acquis une très forte notoriété à l’intérieur des frontières de la Bretagne historique mais aussi en dehors. Une initiative unique en France qui illustre parfaitement la dynamique collective des entrepreneurs bretons. À sa tête, le président Jean Coisnon a été réélu pour trois ans en février 2025, tandis que la directrice, Anne-Claire Pons, a pris ses fonctions en juillet 2024. Une occasion parfaite pour revenir sur les objectifs à moyen et long terme de ce « phare » de l’économie bretonne. Entretien.
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Jean-Michel Galle, président de la Fédération française du Bâtiment 35, revient sur la situation actuelle du secteur du bâtiment en Ille-et-Vilaine et sur les mesures récemment adoptées pour relancer l'activité. Après une année 2024 marquée par une baisse significative du nombre de logements en chantier, il partage un optimisme prudent quant aux perspectives de reprise et aborde les priorités de la fédération pour les mois à venir.
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La décision de la commission spéciale de l’Assemblée nationale de supprimer le "test PME" du projet de loi de simplification de la vie économique suscite une vive opposition parmi les organisations patronales bretonnes.
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Après une année 2023 marquée par un effondrement des volumes de vente (-12,1 % sur un an), le marché immobilier de la Bretagne historique semble reprendre de la vigueur. Les transactions repartent à la hausse au quatrième trimestre 2024 (+1,4 %), portées par une baisse des taux de crédit et un recul généralisé des prix : -4,1 % pour les appartements anciens, -2,5 % pour les maisons anciennes. Dans ce contexte d’ajustement, les terrains à bâtir enregistrent une progression de 5,5 %.
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